Une étude allemande dirigée par Julia M. Rohrer et Boris Egloffb montre que chaque nouvel enfant d’une famille aurait un Quotient Intellectuel (QI) moins élevé que son ou ses prédécesseurs, l’aîné de la fratrie étant le plus intelligent de tous…
Pour aboutir à ces conclusions, ces scientifiques de l’Université de Leipzig (Allemagne) ont analysé trois études, dont une de grande envergure menée au Royaume-Uni sur 20 000 personnes. Selon eux, ces résultats seraient plus liés à l’éducation qu’à des facteurs génétiques, les cadets étant généralement moins soumis à la pression parentale que les aînés.
En outre, les chercheurs soulignent que l’aîné a plus de probabilités de bénéficier d’une grande attention de la part de ses parents, attention que les autres enfants de la même famille n’ont pas forcément. Un autre facteur serait que l’aîné doit transmettre son savoir à ses frères et sœurs, ce qui conduirait à une augmentation de ses capacités intellectuelles.
« Enseigner des choses aux autres demande des capacités cognitives élevées : les enfants doivent se rappeler de leurs propres apprentissages, les structurer et les mettre en forme afin de les transmettre à leurs petits frères et petites sœurs, ce qui peut engendrer une hausse de l’intelligence chez les aînés », explique Julia Rohrer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash