Des chercheurs américains de l’Université de Texas Health Science Center de San Antonio ont montré que les mères souffrant d’intolérances chimiques sont deux à trois fois plus susceptibles que les autres femmes d’avoir un enfant atteint de troubles autistiques ou d’hyperactivité.
Selon ces recherches, menées par la professeure Lynne P. Heilbrun, l’intoxication chimique affecte environ 10 à 30 % de la population américaine. En outre, les troubles de l’autisme et de l’attention (hyperactivité) concernent 1 enfant sur 6. Les produits concernés par l’intolérance sont les médicaments, mais aussi les pesticides, l’essence, les gaz d’échappement des moteurs, les composants des peintures et des vernis à ongles…
Les résultats de ces travaux montrent que les mères chimiquement intolérantes sont trois fois plus susceptibles d’avoir un enfant atteint d’autisme et ont 2 à 3 fois plus de risques d’avoir un enfant souffrant d’hyperactivité. Pour parvenir à ces conclusions, l’étude a rassemblé 282 mères d’enfants autistes, 258 mères d’enfants diagnostiqués hyperactifs et 154 mères d’enfants n'ayant aucun trouble (groupe témoin). Toutes ont dû remplir un questionnaire de 50 questions, le "QEESI" utilisé par les médecins du monde entier pour diagnostiquer l’intolérance chimique.
Ces recherches ont par ailleurs montré que les enfants autistes et hyperactifs étaient plus fragiles que la moyenne. Ceux atteints d’hyperactivité avaient 1,7 fois plus de risques que les enfants du groupe témoin d’avoir des infections et 2 fois plus d’avoir des allergies, des nausées, des maux de tête, des étourdissements ou une difficulté à respirer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash