Selon une étude menée par des chercheurs français de l'Inserm, le diesel ne s'attaquerait pas seulement aux poumons, mais aussi au foie et à sa fonction de « détoxification ».
Ces recherches ont notamment montré que ces particules fines du diesel sont capables d'altérer la capacité du foie à trier et détruire les déchets toxiques du corps. Pour arriver à ces résultats, l'équipe rennaise de l'Inserm a travaillé sur des cellules de foie exposées à un extrait de particules de diesel à des doses équivalentes à celles inhalées par un individu vivant dans un milieu pollué.
En mesurant l'activité des transporteurs hépatiques de molécules du sang vers le foie, les chercheurs ont ainsi constaté que les particules de diesel réduisent l'expression de gènes codants pour ces transporteurs et bloquent l'activité de plusieurs d'entre eux. Ces particules fines ont déjà été classées dans la catégorie des cancérogènes probables et reconnues responsables de cancers du poumon par l'Organisation mondiale de la santé en 2012.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash