Plusieurs études ont déjà montré un lien de causalité entre l'exposition régulière à la pollution et au bruit provoqués par le trafic routier et le risque de maladies cardio-vasculaires. En 2012, une vaste étude réalisée au Danemark a montré que le bruit du trafic automobile était significativement associé à un risque de crise cardiaque : chaque augmentation de 10 décibels à l'exposition au bruit augmentait de 12 % le risque cardio-vasculaire.
Cette fois, une nouvelle étude présentée dans le cadre du congrès annuel EuroPRevent montre que l'exposition à long terme à des particules fines (PM) est également associée à une augmentation sensible du risque d'athérosclérose.
L'étude a été réalisée sur une population de 4 800 participants ayant un âge moyen de 60 ans. Le niveau de l'athérosclérose des participants a été évaluée par tomodensitométrie.
Ces travaux montrent que l'exposition régulière à des particules fines émises par le trafic routier augmentait le risque d'athérosclérose, à mesure que les sujets vivaient ou travaillaient plus près de grandes voies de circulation routière.
Compte tenu de ces résultats, l'étude propose que l'exposition à la pollution automobile soit considérée désormais comme un facteur de risque à part entière en matière cardio-vasculaire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash