Une étude réalisée à la demande de l'Institut américain de la santé montre que les femmes présentant un bon niveau de vitamine D (au moins 20 nanogrammes par millilitre de sang) réduisent de 32 % leurs risques de développer des fibromes utérins par rapport aux femmes qui ont un faible niveau de vitamine D dans le sang.
Réalisée sur plus de 1 000 femmes âgées de 39 à 49 ans, cette étude a mesuré l'évolution de la concentration dans le sang du 25-hydroxy D, la principale forme de vitamine D.
On sait que pour produire de la vitamine D, il faut à la fois une alimentation équilibrée et une exposition minimale à la lumière du soleil. Dans cette étude, les femmes étaient invitées à remplir des questionnaires permettant d'analyser précisément leur temps cumulé passé à l'extérieur.
S'appuyant sur ces données, les scientifiques ont pu établir que les femmes qui passaient le plus de temps dehors pouvaient réduire jusqu'à 40 % leurs risques de développer un fibrome utérin. Ce bénéfice en termes de prévention est le même chez les femmes noires et blanches.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash