Des chercheurs anglais ont mis au point un nouveau vaccin contre le rhume des foins qui pourrait être plus efficace, moins invasif pour les patients et moins coûteux que les vaccins déjà disponibles.
Dans ces travaux, les scientifiques de l'Imperial College London et King College de Londres ont montré qu'une réduction significative de la sensibilité aux pollens de graminées était associée à une augmentation des «anticorps bloquants» dans la circulation sanguine.
Le rhume des foins touche une personne sur quatre au Royaume-Uni et provoque des réactions très pénibles : nez bouché, éternuements, yeux irrités et, dans certains cas, symptômes d'asthme. Ces symptômes peuvent finir par altérer la qualité de vie sociale et professionnelle des patients et, même si certains médicaments et aérosols peuvent temporairement soulager les symptômes, seule une désensibilisation complète, à l'aide d'un vaccin, peut s'attaquer aux causes de cette pathologie.
Les vaccins actuellement utilisés comportent de fortes doses d'allergènes, administrés par des injections sous-cutanée répétées, ce qui est contraignant pour le patient et coûteux pour la collectivité. Mais ces recherches montrent qu'avec une dose d'allergènes de seulement un centième de la dose habituelle, mais administrée dans l'épiderme (une zone très sensible sur le plan de la réponse immunitaire) en deux injections séparées de dix semaines, on obtient une réduction de 90 % de l'intensité de l'allergie aux pollens de graminées. En outre, aucun effet secondaire indésirable n'a été constaté.
Cette nouvelle approche dans le traitement des allergies pourrait être étendue à la prise en charge d'autres affections telles que l'asthme et les allergies alimentaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash