Une étude réalisée au niveau mondial, sous la direction de l’université de Californie, à San Francisco (UCSF), et portant sur trois millions de naissances dans neuf pays différents, indique que la pollution atmosphérique pourrait avoir, à un niveau global et statistique, un effet sur le poids des nouveau-nés, même si l'impact individuel reste faible.
On savait déjà que la consommation pendant la grossesse d’alcool ou de drogues entraînait, dans 8 % des cas, un risque de poids insuffisant à la naissance et des maladies ultérieures pour l'enfant.
Mais ces travaux montrent cette fois que les futures mères exposées à un haut niveau de particules fines de moins de 10 µm (PM10), notamment produites par la combustion d’énergies fossiles, ont un risque accru de donner naissance à un enfant fragile.
Selon cette étude, les risques d’accoucher d’un bébé trop léger augmentent de 3 % à chaque fois que la pollution en particules fines augmente de 10 µg/m3.
Les conclusions de l'étude soulignent que "En dépit de variations faibles au niveau individuel, ces chiffres, rapportés à l’échelle de la population, montrent que la pollution atmosphérique a un impact non négligeable sur le risque de naissance d'enfants fragiles à travers le monde."
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash