Le myélome multiple est un cancer du sang qui se caractérise par une prolifération des plasmocytes malins dans la moelle osseuse. Ces plasmocytes malins remplacent les plasmocytes normaux et d'autres globules blancs importants pour le système immunitaire. Les cellules du myélome multiple peuvent également entraîner des tumeurs osseuses. On ne connaît pas la cause de la maladie.
Des chercheurs américains ont montré que la pomalidomide améliore significativement la survie chez les patients atteints de myélome multiple qui n’avaient pas d’autres traitements, selon un résumé des données qui seront présentées lors d’une réunion médicale le mois prochain.
Cet essai a comparé l'efficacité de la pomalidomide associée à une faible dose de dexaméthasone avec le traitement standard, c'est-à-dire une forte dose de dexaméthasone seule. Dans cet essai de phase I chez 38 patients inscrits, la pomalidomide a permis une réponse meilleure que le traitement standard pour 42 % des patients, une réponse partielle pour 21 % d'entre eux, et une réponse complète pour 3 %.
L'étude, fruit d'une collaboration entre les chercheurs de Moffitt, Dana-Farber Cancer Institute, du Hackensack University Medical Center, du Multiple Myeloma Research Consortium, et de Celgene Corporation, a été publiée dans la revue de la Société américaine d'hématologie.
Les chercheurs ont constaté que la pomalidomide, administrée en doses croissantes (de 2 à 5 mg par jour pendant 21 jours), en association avec de faibles doses de dexaméthasone, a montré sa supériorité thérapeutique et des effets secondaires gérables (anémie et fatigue).
Les essais de phase II ont confirmé l'innocuité et l'efficacité de ce médicament chez les patients atteints de myélome en rechute et, compte tenu de ces résultats, la Food and Drug Administration envisage une autorisation rapide de mise sur le marché pour ce nouveau médicament.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash