L’automate BD Max se revendique comme le ‘‘Smartphone des laboratoires’’. Commercialisé par le vendeur de matériel médical américain Becton Dickinson, le robot fait effectivement preuve d’une grande flexibilité : il prend en charge simultanément jusqu’à 27 échantillons ; il s’adapte aussi bien aux tests de biologie moléculaire commerciaux qu’à ceux préparés en laboratoire ; et il extrait l’ADN à partir d’une large panoplie de liquides biologiques (salive, sang, urine…).
Mais l’aspect le plus intéressant pour les laboratoires est sans doute le regroupement dans un même automate des tâches préalables à l’étude des gènes : BD Max réalise successivement la lyse des cellules ; l’extraction ; l’amplification et la détection de la molécule d’ADN. Ces différentes étapes peuvent être menées en décalé d’un échantillon à l’autre.
Un gain de temps certain, puisque les résultats sont prêts en 2 heures maximum, ce qui autorise une cadence maximale de 150 tests par jour. Le lancement officiel du BD Max en Europe a été annoncé lors du 21e Congrès européen de microbiologie et des maladies infectieuses, qui s’est tenu du 07 au 10 mai 2011 à Milan.