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Une vie riche et complexe sous l’Antarctique
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Le projet Wissard a permis de prélever des échantillons d’eau et de sédiments dans un lac subglaciaire. Pour assurer l’intégrité des échantillons, l’équipe du projet dédié à l’exploration du lac Whillans a consacré 6 ans à mettre au point leur protocole. Les analyses finales des échantillons prélevés depuis 2013 ont révélé la présence de 3931 microbes, majoritairement des bactéries et archéobactéries. Toutefois, 793 organismes restent de nature inconnue.
Il aura fallu sept jours pour creuser à travers l’épaisse couche de glace. Des rayonnements ultra-violets, la filtration de l’eau et du peroxyde d’hydrogène ont garanti la stérilisation du matériel. Avant que le trou ne se referme, trente litres d’eau ont été prélevés ainsi que plusieurs carottes de sédiments. Les chercheurs indiquent avoir trouvé 130 000 cellules/ml d’eau, soit une densité équivalente à celle des océans terrestres les plus profonds. "J’ai été surpris par la richesse incroyable de cet écosystème" souligne John Priscu, microbiologiste de l’Université du Montana.
Situé 800m en dessous de la surface, le lac Whillans recèle donc des formes de vie capables de survivre dans des conditions extrêmes puisque ces bactéries ont passé près de 120 000 années dans l'obscurité. Ces dernières ont donc dû produire leur énergie par oxydation de fer et de soufre présents dans les minéraux des sédiments. La découverte d’une vie aussi complexe et dense dans un environnement aussi extrême laisse supposer que d’autres bactéries existent dans d’autres lacs subglaciaux…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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J.T.
12/09/2014Si l'on arrive à creuser là, pourquoi pas dans le permafrost pour y puiser le méthane en excédent, très conséquent..., avant qu'il ne s'échappe et transforme notre planète en Mars, l'atmosphère évanouie ?