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Vaccination contre les infections à HPV et risque de maladies auto-immunes : une étude rassurante de l'ANSM
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l’Agence nationale de sécurité des médicaments et l’Assurance maladie ont rendu publique la plus importante étude jamais réalisée dans le monde sur le risque d’effets secondaires liés au vaccin anti-HPV, c’est-à-dire le vaccin contre le papillomavirus, virus responsable de la plupart des cancers du col de l’utérus. Selon cette étude, "Le bénéfice-risque est très largement en faveur de ce vaccin".
Pour arriver à ce constat, ce sont plus de 2,2 millions de jeunes filles entre 13 et 16 ans qui ont été suivies pendant un délai de plus de deux ans en moyenne ; un tiers d’entre elles ont été vaccinées, puis on a comparé les deux groupes, en regardant précisément la survenue ou pas de 14 maladies auto-immunes. "Au cours du suivi, un peu moins de 4 000 effets indésirables ont été identifiés, l’analyse n’a pas mis en évidence une augmentation significative du risque de survenue d’un effet secondaire chez les jeunes filles vaccinées", notent les chercheurs.
"Cette étude arrive à point nommé alors que la couverture vaccinale en France est de 18 %", insiste le directeur de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), François Bourdillon, qui rappelle que le cancer du col de l'utérus tue encore 1100 femmes par an en France et que cette couverture est de 70 % au Danemark, de 80 % au Portugal, de plus de 70 % en Belgique....
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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