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Le vaccin contre la varicelle réduit l’incidence des infections invasives à streptocoque du groupe A
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Les lésions cutanées sont le facteur de risque principal des infections invasives à streptocoque du groupe A (SGA ou S. pyogenes). La varicelle évolutive en fait partie. Le vaccin contre la varicelle a permis une forte diminution de son incidence dans les pays où il est largement diffusé. C’est le cas en Israël. C’est pourquoi, une équipe israélienne a entrepris d’évaluer l’impact de la vaccination contre la varicelle sur l’évolution de l’incidence des infections invasives à SGA.
Le vaccin contre la varicelle a été commercialisé en Israël en 2003, initialement dans le secteur privé, avec une couverture vaccinale inférieure à 30 %. En 2008, il était inclus dans le programme national de vaccination, à raison de 2 doses, l’une à 1 an, l’autre à 6-7 ans pour les enfants nés après janvier 2007, avec un rattrapage de 2 doses à 6 semaines d’intervalle pour les enfants nés entre 2002 et 2006. La couverture vaccinale dépassait alors 90 %.
Les auteurs ont relevé rétrospectivement tous les cas d’infections invasives à SGA survenus entre 1995 et 2016 chez les enfants de 0 à 18 ans, dans la région de Neguev : au total 132 cas, avec un âge moyen de 1,6 an, 11,4 % de ces enfants ayant un antécédent récent de varicelle et 7,6 % une intervention chirurgicale récente.
Entre 1995 et 2002, période précédant l’introduction de la vaccination contre la varicelle, l’incidence des infections invasives à SGA est de 2,43 pour 100 000 enfants. Cette incidence tombe à 1,30 pour 100 000 enfants pour la période 2010-2016, après la quasi-généralisation de la vaccination contre la varicelle. Notons qu’à cette période, plus aucune infection invasive à SGA ne survient dans un contexte de varicelle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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