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Les tumeurs rénales imprimées en 3D : un nouvel outil dans la lutte contre le cancer rénal

Les scientifiques de l'Université de Tsinghua ont développé une méthode pour cultiver des tumeurs rénales en laboratoire à l'aide de cellules de patients réels, offrant un nouvel outil potentiel dans la lutte contre le cancer rénal. Leurs recherches, publiées dans la revue Biofabrication, décrivent comment la technologie de biopritage 3D peut être utilisée pour reproduire les caractéristiques uniques de la tumeur de chaque patient.

L'équipe a combiné les cellules tumorales avec d'autres types de cellules, y compris les structures de type vaisseau sanguin, pour imiter l'environnement dans le corps. Les tumeurs cultivées en laboratoire, appelées organoïdes, sont créées à partir de cellules tumorales des patients réelles et imitent exactement leurs traits. Ce modèle réaliste fournit une plate-forme plus précise pour étudier le développement de tumeurs et tester comment les différentes thérapies fonctionnent. La technologie réduit également le besoin de processus manuels à forte intensité de main-d'œuvre, permettant des tests plus rapides et plus évolutifs.

Le taux d'incidence du carcinome à cellules rénaux (RCC) augmente chaque année, constituant une menace grave pour la santé humaine. L'un des principaux défis du traitement est que de nombreux patients ne répondent pas bien à la chimiothérapie et que les médicaments ciblés fonctionnent différemment pour chaque personne. Les tumeurs varient considérablement et les changements génétiques au fil du temps peuvent entraîner une défaillance du traitement, une résistance aux médicaments et des chances de récidive plus élevées. Les modèles de laboratoire actuels sont souvent incohérents et ne reflètent pas avec précision comment les tumeurs se comportent dans le corps, ce qui rend difficile le test des options de traitement réalistes.

La nouvelle approche de bioprimination 3D surmonte ces limites en produisant des organoïdes qui conservent les mêmes caractéristiques que les tumeurs d'origine. Cela permet aux chercheurs de tester rapidement plusieurs thérapies et d'identifier les options les plus efficaces avant de les appliquer dans la clinique. « Cette nouvelle méthode pourrait améliorer considérablement la façon dont nous étudions le cancer du rein et développons des traitements personnalisés pour les patients », explique le Docteur Yuan Pang, co-auteur de l'étude.

EurekAlert : https://www.eurekalert.org/news-releases/1093971

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