Vivant
Transplantation d'organes : identification d'une nouvelle cause du rejet
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe de recherche dirigée par Marie-Josée Hébert, du Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal, a découvert une nouvelle cause de rejet chez certains patients greffés d'un rein.
Les chercheurs ont en effet identifié pour la première fois une nouvelle famille d'anticorps, les anti-LG3. Lorsque ces anticorps sont activés, ils provoquent de violents rejets et entraînent un risque important de perte de l'organe.
L'équipe canadienne a montré que ces anti-LG3 réagissent contre la protéine LG3, qui joue un rôle important dans la réparation et la régénération vasculaire du rein greffé. « Pour ces patients, la sécrétion du LG3 par le nouveau rein stimule l'activité de ces anticorps qui attaquent et endommagent le système vasculaire du greffon, ce qui peut malheureusement entraîner la perte de l'organe transplanté », souligne la Professeure Hébert.
Cette découverte est importante car elle pourrait permettre de prédire le risque de rejet grave. Elle devrait également déboucher sur de nouvelles thérapies visant à bloquer les anticorps anti-LG3 avant la transplantation afin de réduire les risques de rejets.
Les chercheurs pensent également que cette découverte pourrait expliquer les raisons des rejets de certaines greffes de poumons et de foie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une activité physique quotidienne réduit sensiblement la mortalité par cancer du poumon
Une étude australienne de l'Université Curtin University a montré que même de petites quantités d'activité physique pourraient apporter des avantages de survie significatifs dans le cancer du poumon ...
La pollution atmosphérique accélère le vieillissement oculaire
La pollution atmosphérique constitue un enjeu de santé publique mondial. Les effets nocifs des polluants atmosphériques sur les fonctions respiratoires et cardiovasculaires ont été largement ...
Nancy : l’intelligence artificielle au service des patients atteints de cancers
À Nancy, l’Institut de cancérologie de Lorraine (ICL) utilise depuis le début de l’année un nouveau logiciel dans le traitement des patients, qui améliore considérablement leur prise en charge. Et ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 118
- Publié dans : Médecine
- Partager :