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Transgene : 1er patient traité par un virus oncolytique innovant

Transgene, société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies virales pour le traitement du cancer, annonce le traitement du premier patient dans l’essai Delivir, un essai clinique de Phase I évaluant TG6050. Ce virus oncolytique multifonctionnel est administré par voie intraveineuse chez des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé, récurrent et métastatique (non-small cell lung cancer, NSCLC).

TG6050 cherche à surmonter la résistance tumorale en initiant une réponse antitumorale par la combinaison de plusieurs mécanismes d’action qui incluent l’oncolyse (destruction directe des cellules cancéreuses suite à la réplication virale), l’induction d’une réponse immunitaire ainsi que la libération de concentrations élevées d’IL-12 et d’anticorps anti-CTLA4 dans la tumeur.

L’essai Delivir inclura jusqu’à 36 patients atteints d’un NSCLC avancé, en rechute après des traitements de référence, y compris les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire. La voie IV est considérée comme la plus appropriée pour cette population de patients présentant une maladie disséminée avec de nombreuses métastases visibles et invisibles par les techniques d’imagerie médicale. La fin de l’essai est prévue au deuxième semestre de 2024.

Le potentiel d’administration par voie IV des virus oncolytiques, issus de la plate-forme brevetée Invir.IO® de Transgene, a été confirmé par les données présentées pour TG6002. TG6050 s’appuiera sur le profil de sécurité du virus Invir.IO® tout en améliorant le potentiel thérapeutique des deux thérapies puissantes et immunogènes que sont l’IL-12 et un anticorps anti-CTLA4 entier, tout en limitant leur toxicité systémique.

Le Docteur Maud Brandely, MD, PhD, Directrice Affaires Médicales (CMO), de Transgene, explique : « Nous sommes enthousiastes d’initier ce premier essai clinique de TG6050 administré par voie intraveineuse chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules récurrent et métastatique qui sont dans l’attente de nouvelles options thérapeutiques. L’administration intraveineuse de TG6050 a pour but d’augmenter considérablement le potentiel thérapeutique de ce virus oncolytique prometteur, avec une approche ciblée de nombreuses lésions cancéreuses internes et métastatiques inaccessibles par injection intratumorale.

Grâce à ses différents mécanismes d’action, dont l’oncolyse, l’induction d’une réponse immunitaire et l’expression de fortes concentrations intratumorales d’IL-12 et d’anticorps anti-CTLA4, et au recours à l’administration intraveineuse, TG6050 présente plusieurs avantages. Nous sommes impatients de poursuivre cet essai et d’obtenir des résultats cliniques pour ce nouveau virus oncolytique prometteur ».

L’efficacité et la sécurité de TG6050 ont été démontrées dans des études précliniques et toxicologiques sur des modèles animaux non humains. Les données initiales ont été présentées lors de la réunion annuelle de l’American Association for Cancer Research (AACR), du 14 au 19 avril 2023.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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