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Téléphone portable et tumeur du cerveau : pas de lien selon une nouvelle étude
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L’OMS alertait récemment sur les risques potentiels de cancer liés à l’usage du téléphone portable. La controverse ne semble pas pour autant terminée. Une étude publiée, il y a quelques jours, par le British Medical Journal, vient en effet relancer le sujet. L’étude compare l’incidence des tumeurs du cerveau chez les utilisateurs et non utilisateurs de téléphone portable, ou plus précisément chez les abonnés et les non abonnés. Au total 358 403 abonnés à un réseau de téléphonie mobile ont été inclus et suivis entre 1990 et 2007, période pendant laquelle ont été répertoriés 10 729 cas de tumeurs du système nerveux central.
Aucune relation significative ne peut être établie entre l’incidence de ces tumeurs et l’utilisation du portable, même quand l’analyse porte exclusivement sur les personnes abonnées depuis plus de 13 ans (ratio de taux d’incidence 1,03 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,83 à 1,27 pour les hommes et 0,91 ; 0,41 à 2,04 pour les femmes). Les auteurs ne parviennent pas non plus à mettre en évidence une augmentation de l’incidence des tumeurs les plus fréquentes du système nerveux central, les méningiomes et les gliomes.
Il a été dit que le lobe temporal était le plus exposé aux ondes émises par les téléphones portables, mais l’étude ne montre pas de localisation préférentielle des gliomes chez les plus anciens abonnés.
Au Danemark où cette étude a été réalisée, une première analyse qui avait inclus les 420 095 personnes qui avaient souscrit un contrat de téléphonie mobile en 1982 (date d’introduction du portable dans ce pays) et les avait suivies jusqu’en 1995, concluait déjà que le risque de cancer du cerveau était le même chez ces utilisateurs que dans la population générale. Quant à l’étude Interphone, la plus grande étude de cohorte réalisée sur ce thème, elle suggérait l’existence d’un risque plus élevé de gliome chez les sujets ayant plus de 1 640 heures cumulées d’utilisation de leur portable, mais ce résultat ne portait que sur 364 personnes.
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- Publié dans : Médecine
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