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Syndrome de fatigue chronique : la piste des anomalies cérébrales se précise
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Les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique (SFC) présenteraient plusieurs anomalies cérébrales spécifiques, selon une étude menée par le Docteur Jose Montoya, spécialiste des maladies infectieuses et de la médecine géographique à l’Université de Stanford, aux États-Unis. Le SFC se traduit par une fatigue importante qui ne disparaît pas, même après un repos.
Afin de cerner les mécanismes sous-jacents du syndrome, les chercheurs ont observé et analysé la structure cérébrale de 15 patients atteints du SFC et 14 volontaires en bonne santé par IRM. Les résultats publiés dans la revue médicale américaine « Radiology » ont permis de mettre en évidence chez les personnes touchées par le SFC une réduction du volume de la substance blanche. Les chercheurs ont également constaté que les personnes malades ont une anomalie structurelle de la matière grise présente dans l’aire de Broca dans le lobe frontal et l’aire de Wernicke dans le lobe temporal.
« Plus ces deux parties du cerveau sont anormales, à savoir plus épaisses dans leur apparence, plus les symptômes sont sévères », explique le Docteur Michael Zeineh, professeur adjoint de radiologie à la faculté de médecine de Stanford.
Les causes du SFC sont encore méconnues, plusieurs études mettent en avant l’hypothèse d’une cause virale, d’une inflammation chronique agissant comme un facteur de déclenchement de la réponse immunitaire. Mais aucune étude n’a confirmé une telle explication.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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