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Du silicium contre la Listeria
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La tristement célèbre Listeria monocytogenes n'a qu'à bien se tenir : grâce à une invention de chercheurs américains, on pourra bientôt débusquer rapidement cette bactérie mortelle. Avec ce nouveau procédé, la détection dans un échantillon alimentaire ne prendrait que quelques minutes, contre 5 à 7 jours par la méthode d'analyse classique. Le professeur Michael Ladisch et son équipe de l'université de Purdue (États-Unis) viennent en effet de créer le premier fragment de silicium "vivant". Il s'agit d'un micro-fragment de silicium auquel est liée une protéine capable de reconnaître des micro-organismes pathogènes, des cellules cancéreuses ou des molécules pharmaceutiques. La prouesse de l'équipe est d'assurer l'arrimage de la protéine avec son fragment de silicium. Á chaque bactérie-cible correspond une protéine spécifique. Dans le cas de la listeria, la protéine utilisée serait un anticorps connu de la bactérie. Les chercheurs s'en servent alors comme détecteur. Si une bactérie pathogène est présente dans un milieu, elle s'accroche à la protéine. La protéine étant elle-même liée au silicium, celui-ci relaie le micro-signal électrique engendré par la capture. Ce signal amplifié alerte l'utilisateur de la présence de la bactérie. Michael Ladisch envisage des dizaines d'autres utilisations possibles : "Les médecins utiliseront bientôt ce dispositif pour diagnostiquer immédiatement une maladie courante, mais il pourrait également être utile aux agriculteurs, aux chercheurs de molécules..."
Transfert :
http://www.transfert.net/fr/techno/article.cfm?idx_rub=89&idx_art=1146
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