Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un séquenceur d'ADN de poche pour prévenir les épidémies
- Tweeter
-
-
2 avis :
Une entreprise britannique a conçu le premier séquenceur portable, ce qui pourrait permettre une vraie révolution médicale. Mis au point par Oxford Nanopore Technologies, une entreprise anglaise qui possède également des bureaux aux États-Unis, ce séquenceur nommé MinION tient dans la paume d’une main.
Cette compacité ne l’empêche pas de fonctionner très longtemps en autonomie, pendant plusieurs jours si besoin. Charles Chiu, professeur associé à l’UCSF School of Medicine de Los Angeles, a participé à l’élaboration de l’objet. En créant ce séquenceur, lui et son équipe avaient une volonté : permettre de réduire le nombre de tests nécessaires pour diagnostiquer des infections. « Nous pourrions potentiellement remplacer une dizaine, voire une centaine de tests cliniques, par un unique test », explique-t-il.
Grâce à sa taille bien moins imposante que les traditionnels séquenceurs d’ADN (imaginez une énorme boîte de la taille d’un frigo), cette version miniaturisée serait bien plus facile à démocratiser. « J’envisage une situation où nous serons capables de diagnostiquer des infections dans des environnements de soins : aux urgences, dans les laboratoires de recherche, afin d’être capables d’identifier des épidémies aussitôt qu’elles apparaissent », poursuit Charles Chiu. « Cela ouvre la perspective d’amener ces instruments et les tests qu’ils permettent de faire dans des endroits en Afrique, en Asie, ou dans les régions d’Amérique du Sud infectées par des virus comme Ebola ou Zika », poursuit-il.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un anticorps polyvalent pour traiter plusieurs types de cancer ?
Une équipe de chercheurs de Suède vient de mettre en lumière une potentielle nouvelle approche thérapeutique contre le cancer : un anticorps multifonctionnel, capable de cibler plusieurs types de ...
Déclin cognitif : un taux élevé d’hormones thyroïdiennes augmente les risques chez les seniors
Une étude réalisée par de chercheurs américains de l'Université Johns Hopkins de Baltimore montre que les hormones thyroïdiennes et le déclin cognitif auraient un lien chez les personnes âgées. Plus ...
Le niveau de scolarité est lié à un vieillissement plus lent et à une longévité accrue
Une étude réalisée par l'Université Columbia montre que les participants à la Framingham Heart Study qui ont atteint des niveaux d'éducation plus élevés ont eu tendance à vieillir plus lentement et ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 170
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :