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Les risques d'autisme augmenteraient avec la pollution de l'air
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Des recherches menées par une équipe de la faculté de médecine de l'université de Californie du Sud, dirigée par Heather Volk et Daniel Campbell, viennent de montrer qu'une exposition à un niveau de pollution de l’air excessif augmentait sensiblement le risque d’autisme chez les enfants présentant une prédisposition génétique particulière.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé sur une population de 400 enfants âgés de deux à cinq ans, dont 250 présentaient des troubles du spectre autistique. Les scientifiques ont commencé par analyser l'évolution des niveaux d'exposition à la pollution de l’air de ces enfants et de leurs mères. Ils ont ensuite recherché, grâce à des prélèvements sanguins, la présence chez ces enfants d'une mutation du gène du récepteur de la tyrosine kinase (le gène MET), un gène connu pour provoquer une prédisposition à cette pathologie du comportement.
Ce travail a pu montrer que les enfants les plus exposés à la pollution de l’air et porteurs de cette prédisposition génétique particulière présentaient effectivement un risque sensiblement plus grand de développer un trouble du spectre autistique. Selon cette étude, "C’est la première fois qu’on démontre qu’une interaction spécifique entre une prédisposition génétique et une pollution environnementale augmente le risque d’autisme".
Ces résultats viennent corroborer ceux d'une autre équipe américaine de la faculté de santé publique de Harvard. Ces chercheurs ont en effet montré, en travaillant sur une population très large de plus de 116 000 femmes et en analysant l'évolution du niveau de pollution auquel ont été soumis ces enfants et leurs mères, que les enfants exposés à une pollution sensiblement supérieure à la normale avaient deux fois plus de risques de développer des troubles autistiques que la moyenne de la population.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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Jaques Tesseire
13/12/2013Mon neveu étant autiste, je peux soutenir que c'est son inquiétude chronique, son stress non jugulé (avant et après la naissance, sa mère très nerveuse...) qui devrait être la cause première à examiner (dans son cas, éloigné de sa mère pour raison de santé après la naissance).
De plus, par leur sensibilité multidimensionnelle visiblement grande, ces enfants ne semblent pas connectés aux mêmes affects que la moyenne des gens.
Leur apprendre à méditer (donc à se clamer en voyant tout sûr, en le choisissant) ne pourrait que leur faire du bien !
Mais leurs parents, quand trop mentaux et en attente de résultats ss'colle-erre, devraient y regarder à deux fois avant de vouloir que ces enfants, souvent surdoués dans un domaine précis, collent à leurs limites étroites.
L'incarnation n'est-elle pas là pour apprendre à se guérir en lâchant prise sur des vues d'être à priori crues "difficiles" ?
Enseigne-t-on de se dire bien d'avance ? Plus que de croire à des compétitions "nécessaires" voire "inévitables !!!