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Résultats positifs pour Onyvide sur le cancer du pancréas
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Le laboratoire français IPSEN a présenté de nouvelles données cliniques concernant l’Onivyde (irinotécan liposomal). Ce candidat-médicament phare d'Ipsen était évalué en phase III contre la forme la plus fréquente de cancer du pancréas dans sa forme avancée, l'adénocarcinome canalaire pancréatique métastatique (mPDAC). L’inhibiteur a démontré une amélioration statistiquement significative de la survie globale (OS) et de la survie sans progression, par rapport au traitement de référence (nab-paclitaxel, en association avec la gemcitabine). « Dans l’ensemble, les données de l’étude démontrent que le traitement expérimental avec l’Onivyde présente un réel bénéfice en matière de survie par rapport au nab-paclitaxel en association avec la gemcitabine », a commenté Howard Mayer, le vice-président exécutif et directeur de la R&D chez Ipsen.
Le mPDAC est la forme la plus courante de cancer du pancréas. Chaque année, environ 60 000 personnes sont diagnostiquées aux États-Unis et près de 500 000 personnes dans le monde. Cette forme de cancer est généralement détectée tardivement en raison de l’absence de symptômes spécifiques au stade précoce. Les résultats de l’Onivyde représentent une avancée potentielle contre ce cancer agressif et difficile à traiter, comme l’a ajouté Howard Mayer : « Rares sont les études cliniques ayant démontré une efficacité dans le traitement du mPDAC au cours des dernières décennies. La mise au point d’un médicament pour ce type de cancer du pancréas a progressé lentement et les patients disposent actuellement d’options de traitement limitées. C’est pourquoi ces résultats représentent une avancée significative pour les personnes non précédemment traitées atteintes d’un Mpdac ».
L’Onivyde agit en inhibant la topoisomérase I, une enzyme impliquée dans la copie de l’ADN cellulaire nécessaire à la fabrication de nouvelles cellules. Cette enzyme étant bloquée, les cellules cancéreuses arrêtent de se multiplier et finissent par mourir. Ce composé est déjà autorisé aux États-Unis, en Europe et en Asie, en association, contre l’adénocarcinome métastatique du pancréas dont la maladie a progressé après un traitement comportant la gemcitabine.
« Pour la première fois, une étude clinique de première ligne pour traiter le mPDAC a démontré une survie globale et une survie sans progression supérieures dans le cadre d’un schéma thérapeutique expérimental par rapport au traitement de référence avec le nab-paclitaxel et la gemcitabine », a déclaré Zev Wainberg, M.D., Professeur de médecine à l’UCLA et Co-directeur du programme d’oncologie sur les cancers gastro-intestinaux de l’UCLA. « Ces résultats sont particulièrement encourageants pour les personnes atteintes de ce cancer agressif et difficile à traiter. Ils démontrent en effet le potentiel de ce médicament expérimental à prolonger la vie des patients, avec un profil de tolérance conforme à celui des composants du traitement ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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