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Le Québec mise sur les inforoutes en fibres optiques

Le ministre de l'Education, Pierre Reid, s'est amené dans les Bois-Francs, jeudi, avec l'engagement d'investir près de 3 millions $ pour bâtir ce qu'il appelle la «voie ferrée du 21e siècle», un réseau de télécommunication à large bande passante. Ce réseau pourrait relier 17 bâtiments scolaires de la Commission scolaire des Bois-Francs (CSBF), 79 bâtiments municipaux et 24 bibliothèques publiques. Près de la moitié des régions du Québec profitent déjà de ce programme des Villages branchés du Québec, financièrement alimenté par le ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir et par le ministère de l'Education. Pour le projet des Bois-Francs, le premier ministère versera une contribution de 2 266 100 $ tandis que le second versera 676 200 $. D'installer une «autoroute» de fibres optiques pour relier l'ensemble des établissements scolaires, cela participe à la réussite des élèves, selon le ministre de l'Education. «L'élève d'un village a le droit, lui aussi, d'accéder aux technologies de pointe...»

Les applications d'un canal unique pour tous les établissements sont nombreuses, tant au plan pédagogique qu'au plan de la gestion, ont expliqué les autorités de la Commission scolaire, la présidente Estelle Luneau et la directrice générale Louise Savard. Dans ce projet, la CSBF est prête à investir 338 100 $. Si tout va comme on le pense, partant des études techniques à mener, du feu vert des MRC d'Arthabaska et de L'Érable, on pourrait entreprendre la construction du réseau avant la fin de 2005 et l'achever pour le printemps 2006. Depuis six ans, une partie des écoles des milieux urbains de la CSBF sont déjà reliées par fibres optiques, mais la Commission scolaire des Bois-Francs n'est pas propriétaire de ce réseau.

Le programme Villages branchés du Québec lui permettrait d'acquérir le canal et d'en continuer la construction pour y brancher l'ensemble de ses établissements. Et, tant qu'à construire une telle autoroute, comme le dit le ministre Reid, pourquoi ne pas inviter les municipalités des deux MRC à en profiter elles aussi. «Les régions vont se développer avec une synergie de leurs acteurs», a-t-il souligné. On a déjà déterminé qu'il en coûterait 820 300 $ à la MRC d'Arthabaska et 312 700 $ à la MRC de l'Érable pour accéder au réseau très haute vitesse (on vise 100 méga bits par seconde). Les centres administratifs et les bibliothèques pourraient ainsi profiter d'un même accès à un réseau à la fine pointe des technologies, comme l'ont observé les préfets Marcel Lévesque et Jean-Paul Gaudreault.

NU

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