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Le QI semble associé à l'espérance de vie

Les enfants qui ont un QI élevé vivent plus longtemps, c'est ce qui ressort d'une étude britannique publiée dans le British Medical Journal. Les raisons de cette inégalité sur le plan de la santé ne sont pas complètement établies. Les Drs L. Whalley et I. Deary se sont attachés à tester l'association entre le QI chez l'enfant et la mortalité sur une durée normale de vie. L'étude 2792 enfants d'Aberdeen nés en 1921 et qui avaient suivi le 1 juin 1932 un test d'aptitude mentale. Le principal critère d'évaluation a été la survie au 1 janvier 1997. Il ressort de cette étude que l'aptitude mentale est positivement associée à la survie à l'âge de 76 ans chez la femme ( P < 0,0001) et chez l'homme (P < 0,0001). Plus le QI à la fin de l'enfance est élevé, plus le risque de décès avant l'âge de 76 ans est faible. Un désavantage de 15 points au niveau de l'aptitude mentale à l'âge de 11 ans confère un risque relatif de 0,79 d'être en vie 65 ans plus tard (IC 945 % = 0,75-0,84). Un désavantage de 30 points réduit le risque à 0,63 (IC 95 % = 0,56-0,71). Il apparaît qu'il existe une faible association entre la surpopulation dans la zone scolaire desservie et la mortalité. Toutefois, la prise en compte de ce facteur n'altère pas l'association entre l'aptitude mentale et la mortalité. En conclusion, l'aptitude mentale est un facteur significatif parmi les variables prédictives de l'âge au moment du décès. Pour les auteurs, les raisons de cette association ne sont pas claires dans la mesure où il est difficile de faire la part des choses entre les effets dus au QI et ceux dus à l'éducation et au niveau socio-professionnel.

Brève rédigée par @RT Flash

British Medical Journal :

http://www.bmj.com/cgi/content/abridged/322/7290/819

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