Vivant
Les puces à ADN pour le dépistage du cancer de la prostate
- Tweeter
-
-
0 avis :
La technique des puces à ADN ou "DNA microarrays" est en plein essor, notamment comme outil diagnostique et pronostique en cancérologie. Des chercheurs américains décrivent dans la dernière parution de la revue Nature comment ce procédé peut être utilisé dans le cancer de la prostate pour différencier les tissus sains des tumeurs malignes. Arul Chinnaiyan et des collaborateurs de l'Ecole de Médecine du Michigan ont utilisé la technique des puces à ADN pour établir des profils d'expression génique spécifiques selon la nature de différents tissus prostatiques. Les chercheurs indiquent que cette approche permet "d'établir de nombreuses associations entre les gènes et le cancer de la prostate". Ils ont aussi montré que l'expression de deux protéines, l'hepsine et pim-1, était corrélée à un mauvais pronostic dans le cancer de la prostate. Replacé dans un contexte clinique, ils soulignent que la mesure du PSA (prostate-specific antigen) a considérablement amélioré le dépistage du cancer de la prostate. Néanmoins, les faux positifs ne sont pas rares avec ce test et la protéine peut être retrouvée dans des conditions non malignes. D'après l'équipe de Chinnaiyan, Pim-1 et l'hepsine pourraient se révéler être des marqueurs plus utiles du cancer de la prostate. Ils sont associés aux cellules prélevées et ne semblent pas être présents dans le sérum. Par ailleurs, la technique des microarrays faciliterait l'identification rapide d'autres biomarqueurs.
Science Dailly :
http://www.sciencedaily.com/releases/2001/09/010903092212.htm
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une activité physique quotidienne réduit sensiblement la mortalité par cancer du poumon
Une étude australienne de l'Université Curtin University a montré que même de petites quantités d'activité physique pourraient apporter des avantages de survie significatifs dans le cancer du poumon ...
Première greffe d’un cœur battant issu d'un donneur décédé
Les chirurgiens de Stanford Medicine aux États-Unis sont parvenus à transplanter un cœur alors qu'il battait encore, en utilisant un organe prélevé sur un donneur en état de mort cardiaque. Initiée ...
Manger un peu de tout, clé d'une longue vie en bonne santé
Cette remarquable étude internationale coordonnée par l'université Mac Master au Canada a été menée dans l’objectif de développer un score de nutrition centré sur la qualité diététique et les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 99
- Publié dans : Médecine
- Partager :