Vivant
Des protéines d'algues vertes pour restaurer la vue
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les maladies de dégénérescence rétinienne provoquent la mort des cellules photoréceptrices de la rétine. Ceci entraîne une perte totale de la réponse à la lumière et aboutit à la cécité de la personne. Dans un article paru dans le journal Neuron, une équipe de l'école de médecine Wayne State de Detroit, Michigan, a testé la conversion des neurones internes de la rétine en des cellules photosensitives. Leur stratégie a consisté à transmettre l'information lumineuse aux rétines dépourvues de cônes et de bâtonnets, cellules habituellement responsables de la perception de la lumière via l'expression d'une protéine d'algues vertes. Les chercheurs, en utilisant un vecteur adeno-associated virus (AAV), ont fait exprimer la protéine channelrhodopsine (ChR2) dans la rétine des souris transgéniques dépourvues de bâtonnets et de cônes.
Ce traitement a permis une expression stable de la protéine ChR2 dans les neurones rétiniens. Les cellules modifiées encodent le signal lumineux et transmettent l'information au cortex visuel. Puisque les souris réagissent à un signal lumineux, on peut considérer que les souris ont recouvré une certaine forme de vue. Cette protéine membranaire est comparable à la bactériorhodopsine si bien qu'en présence de lumière, sa conformation change, permettant ainsi le mouvement d'ions à travers la membrane.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : Schizophrénie : enfin des avancées contre cette maladie déroutante…
Cette semaine, je vais vous parler d’une maladie qui reste encore largement ignorée du grand public, la schizophrénie. Cette pathologie psychiatrique, que l’on peut également désigner sous ...
Une bonne santé cardiorespiratoire réduit les risques de 3 cancers chez les hommes
Une étude réalisée par des chercheurs de l'École suédoise des sciences du sport et de la santé de Stockholm et de l'Institut Karolinska a suivi 177.000 hommes âgés de 18 à 75 ans sur une période ...
Une légère perturbation du sommeil suffit à augmenter durablement les risques cardiovasculaires
Des scientifiques du Centre médical Irving, de l'Université Columbia aux États-Unis, ont suivi 35 femmes en bonne santé pendant 12 semaines. Durant la première moitié de l'essai clinique, elles ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 144
- Publié dans : Médecine
- Partager :