Des chercheurs des laboratoires HRL (un centre de recherche conjoint de GM et Boeing), financés par la Darpa (département de la recherche militaire américaine) travaillent à la mise au point d'un nouveau type de drone équipé d’une puce électronique constituée de neurones en silicium. Ces drones devraient être capables d'apprendre à se reconnaître dans un environnement nouveau en assimilant les caractéristiques d’un lieu ou d’un paysage lors d’un premier survol.
Les puces électroniques qui équiperont ces appaeils sont neuromorphiques : il s'agit de circuits intégrés qui miment la structure et le fonctionnement du cerveau en utilisant des réseaux de neurones capables de reconnaître et identifier des formes ou des signaux, après un apprentissage sur le terrain.
Une équipe des laboratoires HRL a décidé de tester cette technologie au profit des drones. Ils ont donc embarqué une puce de 576 neurones sur un drone spécialement conçu par le fabricant californien Aerovironment. Un engin ultra léger : 93 grammes, batterie comprise. La puce utilisée ne pèse que 18 grammes et peut fonctionner avec seulement 50 milliwatts de puissance. Elle traite une multitude de données fournies par des capteurs optiques, infra-rouge ou à ultrasons.
Les premiers essais auraient confirmé qu’un tel système était capable d’apprentissage en vol. Les tests financés par la Darpa ont été réalisés dans le cadre du projet Synapse sur les circuits électroniques neuromorphiques, auquel participe notamment IBM.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash