Selon une estimation réalisée par une équipe internationale d'astronomes, il y aurait environ 100 millions de planètes dans notre galaxie susceptibles d'abriter des formes de vie complexes, c'est-à-dire des formes de vie plus complexes et plus évoluées que les micro-organismes que nous connaissons sur Terre (bactéries, amibes...). Pour parvenir à cette estimation, les scientifiques ont travaillé sur un échantillon de l'ordre d'un millier de planètes et de lunes extrasolaires, puis ont extrapolé les résultats à l'ensemble de la galaxie.
Pour chaque planète, les astronomes ont évalué à l'aide d'un programme informatique une série de paramètres comme la densité, la température, l'état (solide, liquide ou gazeux), la chimie, la distance de l'étoile ou encore l'âge. Puis, en combinant l'ensemble de ces paramètres, ils ont attribué à chaque planète une valeur spécifique baptisée Index de Complexité Biologique.
Résultat : 1,7 % des planètes de l'échantillon possèdent un Index de Complexité Biologique supérieur à celui de Europe, cette lune de Jupiter dont il est probable qu'elle abrite un gigantesque océan souterrain, et dont les exobiologistes font depuis longtemps l'hypothèse qu'elle pourrait abriter des formes de vie. Enfin, en appliquant ce ratio à l'ensemble de la Voie Lactée, les auteurs de l'étude sont parvenus à la conclusion qu'environ 100 millions de planètes et de lunes présentes dans la Voie Lactée auraient un Index de Complexité Biologique supérieur à celui de la lune Europe, suggérant qu'elles auraient les moyens d'abriter des formes de vie complexes.
L'étude précise que ces travaux n'ont pas pour objectif d'évaluer si des formes de vie extraterrestre existent dans la Voie Lactée, mais simplement d'évaluer le nombre de planètes dont les caractéristiques pourraient leur permettre d'abriter la vie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash