Selon une étude américaine réalisée par Yuan Wang de l’Université Texas A&M, la pollution atmosphérique et les émissions de particules en Chine auraient un impact sensible sur la machine climatique mondiale.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont utilisé plusieurs modèles atmosphériques, qu’ils ont fait tourner avec deux scénarios (air propre et air pollué).
Le premier modèle s'est focalisé sur l'impact de la pollution sur la formation des nuages à une échelle régionale et saisonnière à très haute résolution.
Le second modèle a travaillé au niveau mondial et a montré que les particules en suspension montaient parfois jusqu’à plus de 10 km d’altitude, atteignant ainsi la haute atmosphère. Depuis 1982, le forçage radiatif de cette zone aurait augmenté de 1 W/m2 dans le nord-ouest du Pacifique, soit un peu moins qu’à la surface de la Planète (+1,7 W/m2).
Ces recherches montrent également que cette pollution chinoise accrue a très probablement renforcé le nombre et l'intensité des cyclones se formant en hiver, augmentant ainsi les précipitations de 7 %. Au niveau mondial, l'étude souligne que l'ensemble des cyclones se développant à de moyennes latitudes aurait été impacté par cette pollution chinoise qui a notamment entraîné une hausse des échanges thermiques de 9 %.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash