Une étude suédoise comparant 149 malades atteints de myopathie inflammatoire à 290 sujets sains, vient de mettre en évidence le lien entre le niveau de vitamine D dans le sang et le risque de ce type de myopathie. Dans cette étude, les chercheurs ont comparé les taux de vitamine D dans le sang des deux groupes.
Les chercheurs ont constaté que les patients atteints de myopathie inflammatoire avaient des taux de vitamine D dans le sang sensiblement plus faibles que les personnes saines. Aucune différence significative n'a été trouvée concernant les taux de vitamine D entre les sous-groupes de malades. Si l'on répartit les niveaux de vitamine D observés en trois groupes : carencé (<50 nmol / l), insuffisant (50-74 nmol / l) et normal (? 75 nmol / l), on constate que la majorité des patients atteints par cette maladie, respectivement 68 % pour le groupe 1, 65%, pour le groupe 2 et 53% pour le groupe 3, présentaient des niveaux faibles de vitamine D dans le sang, contre seulement 21 % (60) des individus en bonne santé.
Les myopathies inflammatoires forment un groupe des maladies inflammatoires du muscle. Ces maladies sont auto-immunes et ne sont pas héréditaires. Elles touchent environ 2 000 personnes en France.
Le groupe des myopathies inflammatoires idiopathiques (MII) comporte la polymyosite (PM), la dermatomyosite (DM), les myosites à inclusions (IBM) et la dermatomyosite juvénile (JDM). On sait que la vitamine D intervient dans la régulation immunitaire et que son insuffisance dans le sang est associée à certaines maladies auto-immunes.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash