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Premiers essais cliniques d'un rein artificiel portable

L'Université de Washington va réaliser des essais cliniques d'un dialyseur miniature qui se porte autour de la taille. Cet appareil, appelé WAK (Wearable Artificial Kidney), va rentrer dans sa première phase d'essais cliniques aux Etats-Unis, après deux sessions d'essais précédentes à Vicence (Italie) et Londres (Royaume-Uni).

Le WAK, développé par le Docteur Victor Gura dans sa clinique de Beverly Hills en Californie, a pour but de faciliter les dialyses pour traiter les patients souffrant d'insuffisance rénale aiguë. Il fonctionne comme les appareils d'hémodialyse actuels, purifiant le sang à la place des reins des patients.

Mais contrairement aux appareils classiques, relativement volumineux et nécessitant d'être branchés sur secteur, il se porte à la taille, utilise des batteries et ne pèse que 4,5 kg. Il donne ainsi aux patients plus de mobilité lors des traitements, qui durent généralement 4 heures et doivent être répétés trois fois par semaine.

Cet appareil utilise notamment un nouveau type de pompe minuscule pour gérer les flux sanguin et aqueux, flux qu'il régule différemment. Autre innovation majeure : au lieu des 150 litres d'eau habituellement nécessaires à la dialyse, le WAK ne requiert qu'un demi-litre d'eau. Mais ce système, plus lent qu'un dialyseur classique, doit être porté toute la journée.

Une dizaine de patients seront traités pendant 24 heures par le WAK lors des essais. D'autres sessions d'essais et des améliorations sur la conception du dispositif devront ensuite avoir lieu avant de pouvoir envisager une commercialisation.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NewsBeat

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