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La pollution responsable de plus de 2.500 morts pour 11 millions d'urbains

La pollution atmosphérique est responsable de 2.786 décès anticipés chaque année dans neuf grandes villes françaises, soit au total plus de 11 millions d'habitants, selon une étude de l'Institut de veille sanitaire (Invs) publiée mardi. Les experts appellent "décès anticipé" un décès survenant un jour donné en relation avec la pollution, indépendamment de l'âge et d'autres facteurs de risque, et qui, en l'absence de pollution ce jour-là, ne se serait pas produit. Selon l'Institut, le nombre de ces décès anticipés attribuables à des niveaux de pollution supérieurs à 10 microgrammes par mètre-cube est de 2.786 pour la mortalité totale. Mais une bonne part de ces décès (1.834 exactement) auraient pu être évités si les niveaux de pollution avaient été réduits de moitié. "D'une manière générale, ce sont les niveaux de pollution photo-oxydante (dioxyde d'azote et ozone) qui conduisent le plus souvent au nombre de décès anticipés le plus élevé", souligne l'Institut. Les polluants émis principalement par le trafic automobile (dioxyde d'azote, hydrocarbures) se combinent sous l'effet du soleil pour former l'ozone, qui pénètre dans profondément dans les voies respiratoires. Le programme de surveillance épidémiologique qui a permis d'aboutir à ces conclusions a été mené dans neuf villes : Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse. L'étude a croisé les variations, d'un jour à l'autre, d'indicateurs de l'état de santé de la population (mortalité, admissions à l'hôpital) et des indicateurs d'exposition de la même population à la pollution atmosphérique.

Caducée : http://www.caducee.net/afp/edit.asp?id_depeche=10739

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