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De la plasticité des cellules
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Qui suis-je ? Cette question existentielle pourrait bien tarauder certaines cellules, qui ont en apparence une identité et une fonction bien définie. Des chercheurs ont en effet montré chez la souris que certaines cellules sanguines hésitaient entre deux fonctions bien distinctes. Des observations qui signifieraient que la différenciation des cellules n'est peut-être pas aussi irréversible qu'on le pense. Au stade embryonnaire, il existe des cellules souches totipotentes, capables de générer toutes les cellules de l'organisme. Peu à peu, les cellules se différencient, adoptent une spécialisation qui, d'après les connaissances actuelles, est définitive chez les mammifères. Il y aurait une sorte de point de non-retour. C'est cette frontière que les chercheurs de l'université de Pennsylvanie remettent en cause. Andrei Thomas-Tikhonenko et ses collègues ont constaté que certaines cellules de la souris pouvaient se convertir en lymphocytes B ou en macrophages, deux acteurs du système immunitaire, alors qu'elles avaient a priori dépasser le fameux point de non-retour. «Il semble qu'il existe au moins une petite fenêtre au cours de laquelle des cellules différenciées hésitent sur l'identité à prendre» explique le chercheur. «Nous pensons que ce phénomène n'est pas limité aux lymphocytes B et aux macrophages chez la souris». Ces résultats ont fait l'objet d'une prépublication sur le site internet de la revue Blood, dans laquelle ils doivent être publiés en mars 2003. Science&Avenir :
http://permanent.sciencesetavenir.com/sci_20021219.OBS4326.html
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