Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un peu de vin rouge pour un cerveau en pleine forme !
- Tweeter
-
-
1 avis :
Selon une étude réalisée par l'Hôpital Henry Ford de Detroit, le resvératrol, une substance présente à haute concentration dans le raisin et le vin rouge, aurait sur le rat un effet protecteur en matière de déclin cognitif et de perte d'acuité sensorielle.
«Nos travaux montrent l'efficacité du resvératrol en matière de prévention des processus inflammatoires, un type de réponse biologique que l'on retrouve dans de multiples pathologies, comme la maladie d'Alzheimer, le cancer, le vieillissement et la perte d'audition», souligne Michael D. Seidman, qui a dirigé cette étude à l'hôpital Henry Ford.
Ces travaux confirment que le mécanisme protecteur du resvératrol est lié à son effet sur l'enzyme cyclo-oxygénase-2 (COX-2, une des clés du processus inflammatoire), sur l'expression des protéines et sur la formation des radicaux libres qui joue un rôle important dans le métabolisme de la cellule.
Ces résultats suggèrent que le resvératrol peut exercer un effet protecteur, à la fois contre le déclin cognitif et la perte d'acuité sensorielle, grâce à l'inhibition de la COX-2 et de la formation de radicaux libres, bien qu'il soit probable que d'autres mécanismes inconnus soient également impliqués.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

La protonthérapie contre un cancer du sein agressif
L’équipe de Frédéric Luciano, chercheur à Institut Cancer et Vieillissement de Nice (IRCAN) vient de démontrer l’intérêt potentiel de la protonthérapie dans le traitement du cancer du sein triple ...

Immunothérapie : combiner les données pour mieux prédire l’efficacité
Dans la grande majorité des cancers du poumon (plus précisément dans les cancers du poumon non à petites cellules), l’immunothérapie est prescrite en première ligne pour 85 % des patients. Or, ...

Un médicament qui rend le sang toxique pour les moustiques pourrait compléter la panoplie thérapeutique contre le paludisme
Selon l'OMS, les moustiques sont responsables de plus de 700 000 décès par an dans le monde. En fonction des espèces, cet insecte peut en effet transmettre de nombreuses maladies : le paludisme (qui ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 187
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :