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Percée majeure pour le cancer du sein
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Des scientifiques de l'université de Cambridge ont identifié un gène dont le mauvais fonctionnement ou l'absence explique plus de la moitié des cancers du sein. cette découverte est une avancée majeure. Ce gène, dénommé NRG1 (neuregulin-1) et localisé sur le chromosome 8, joue aussi un rôle dans les cancers de la prostate, des ovaires, du colon et de la vessie, ont établi ces chercheurs.
Ces scientifiques ont constaté que les cellules cancéreuses n'apparaissaient pas sur le chromosome 8, le gène NRG1 stoppant leur prolifération. Cependant si le gène est défectueux ou est absent, les tumeurs cancéreuses peuvent croître sur ce chromosome. Chaque être humain naît avec un gène NRG1 intact, mais il semble qu'au fil du temps il puisse s'endommager, laissant la voie libre aux cellules cancéreuses, selon cette étude. "Je crois que le NRG1 pourrait être la plus importante découverte en 20 ans d'un gène suppresseur de tumeur, car elle nous donne des informations vitales sur un nouveau mécanisme causant le cancer du sein", a déclaré le Dr Paul Edwards, qui était à la tête de cette équipe de chercheurs.
"Nous avons de fortes indications que le gène est impliqué dans le cancer du sein, mais nous n'avons aucune raison de penser que ce n'est pas la même chose pour les autres cancers, dont les cancers de la prostate et du colon", a-t-il ajouté.
Arlene Wilkie, de l'organisation caritative Breast Cancer Campaign, qui a contribué à financer l'étude, a estimé qu'il s'agissait d'une "avancée majeure" qui pourrait ouvrir la voie à une "multitude de stratégies nouvelles pour améliorer le diagnostic et le traitement". La découverte du NRG1 serait la plus significative en terme de recherche génétique sur le cancer depuis celle à la fin des années 70 du p53. Une dizaine d'années après avoir été identifié, le p53 avait été classé dans la catégorie des gènes suppresseurs de tumeurs, c'est à dire des gènes freinant la prolifération des cellules cancéreuses.
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- Publié dans : Médecine
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