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Les omega-3 contre le cancer de l'intestin
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Selon une étude américaine réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital, la consommation régulière d'omega-3 pourrait réduire le risque de décès par cancer de l'intestin chez les patients touchés par cette maladie. Ces derniers auraient donc tout intérêt à inclure une grande quantité de poissons gras (saumon, thon, maquereau, hareng, sardine, anchois) dans leur alimentation, source principale d'omega-3.
De précédentes recherches ont déjà démontré que les omega-3, à savoir les acides eïcosapentaènoïque (EPA), docosahexaènoïque (DHA) et docosapentaénoïque (DPA) peuvent supprimer la croissance tumorale et freiner l'approvisionnement en sang vers les cellules malignes. Les chercheurs se sont penchés sur les questionnaires de santé de plus de 173 000 personnes qui comprenaient des informations sur leur alimentation. Parmi elles, 1659 cas de cancer de l'intestin ont été répertoriés dont 169 décès attribués uniquement à cette maladie sur une période de suivi d'une moyenne de dix ans.
Les résultats ont montré que les participants ayant un apport alimentaire élevé en omega-3 grâce à de l'huile de poisson étaient plus susceptibles d'être actifs physiquement et de consommer plus de vitamines D et de fibres. Mais ce sont les personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer de l'intestin et dont l'alimentation contenait des niveaux élevés d'omega-3 d'origine marine qui avaient un risque plus faible de décès. L'ampleur de la réduction du risque semble liée aux doses : plus elles sont élevées plus le risque est faible.
"Par rapport aux patients qui ont consommé moins de 0,1 g d'acide gras omega-3 par jour, ceux qui en ont consommé au moins 0,3 g par jour après leur diagnostic avaient un risque 41 % plus faible de mourir de leur maladie", expliquent les chercheurs. Ces derniers ont constaté qu'une augmentation de l'apport d'omega-3 marin d'au moins 0,15 g par jour après le diagnostic était associée à un risque 70 % plus faible de décès. Tandis qu'une diminution de l'apport quotidien a été associé à un risque accru de 10 % de mortalité. "Des tendances similaires ont été relevées pour toutes les autres causes de décès", précisent les chercheurs.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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