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Une nouvelle technique d'IRM pourrait améliorer le diagnostic et le traitement de la sclérose en plaques

Il est important que la sclérose en plaques (SEP) soit diagnostiquée et traitée le plus tôt possible afin de retarder la progression de la maladie. La technique d'imagerie par résonance magnétique (IRM) joue un rôle clé dans ce processus. Dans la recherche de méthodes toujours meilleures, une nouvelle technique d'IRM, la spectroscopie par résonance magnétique du proton (SRMP) a été utilisée par l'Université de Vienne, dans le cadre d'un projet de recherche visant à permettre une évaluation plus rapide de l'activité de la SEP.

La sclérose en plaques est une maladie du système nerveux central qui se manifeste par des changements (lésions) principalement dans le cerveau. Pour l'instant, on ne sait pas guérir cette maladie, mais elle peut être traitée efficacement. Un diagnostic précoce est essentiel au pronostic, les techniques d'imagerie très détaillées jouant un rôle majeur. Bien que l'IRM conventionnelle puisse détecter des lésions cérébrales, les scientifiques recherchent des méthodes pour détecter les changements à un stade microscopique ou biochimique plus précoce.

Ces chercheurs ont développé un nouvel outil qui utilise la spectroscopie par résonance magnétique, avec un aimant de 7 tesla, ce qui leur a permis de comparer les changements neurochimiques dans le cerveau de 65 patients atteints de SEP avec ceux de 20 témoins sains. « Cela nous a permis de visualiser les changements cérébraux dans les régions qui semblent normales sur les IRM conventionnelles », explique le co-responsable de l'étude Wolfgang Bogner. Pour Eva Niess, l'autre co-responsable de ces travaux, « Cet outil va jouer un rôle important dans la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques à l'avenir, car certains changements neurochimiques que nous avons pu visualiser avec la nouvelle technique se produisent tôt au cours de la maladie et pourraient non seulement être corrélés avec le handicap, mais également prédire la progression de la maladie ». « Si les résultats sont confirmés dans d'autres études, cette nouvelle technique de neuroimagerie pourrait devenir un outil d'imagerie standard pour établir le diagnostic initial, mais aussi pour surveiller l'évolution et le traitement de la maladie chez les patients atteints de SEP », ajoute Wolfgang Bogner.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Radiology

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