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Matière

Une nouvelle caméra très haute définition

Avec une résolution de plusieurs Gigapixels ce dispositif peut capturer des détails d’une précision sans équivalent.

  • 1000 fois mieux qu’un appareil standard

Mise au point par les chercheurs de l’université d’Arizona et de l’université Duke (Etats-unis), cette caméra gigapixels AWARE-2 utilise 98 micro-caméras et une unité de traitement électronique spécialement conçue pour gérer les 50 000 millions de pixels (50 Gigapixels) capturés pour chaque cliché ! Ce qui rend cet appareil cinq fois plus performant que les yeux de l’homme sur un champ de 120 degrés horizontal. A titre de comparaison, la plupart des appareils numériques en vente ont une résolution de 8 à 40 Megapixels, soit de 8 millions à 40 millions de pixels.

Avec AWARE-2, il sera possible de photographier des détails jusqu’alors indiscernables. Développée avec le soutien de l’armée, le dispositif aura très certainement des applications militaires comme la surveillance des aéroports et des sites sensibles mais son utilisation peut être étendue à bien d’autres domaines, y compris scientifique. Ainsi dans la revue Nature, qui publie le détail de cette invention, les auteurs font la preuve qu’il est possible de prendre un groupe de cygnes en photo et ensuite en zoomant de les dénombrer un par un alors qu’on ne distingue qu’une masse sur le cliché normal.

  • La puissance est dans le software

Le dispositif est logé dans une boîte de 50 cm X 50 cm X 75 cm. Le système optique est constitué d’une lentille de six centimètres à l’intérieur de laquelle on trouve une matrice de 98 micro-caméras d’une résolution de 14 mégapixels. « Chacun des micro appareils photo capture des informations d'une zone spécifique du champ de vision», a expliqué David Brady, l’un des concepteurs. «Un processeur informatique relie ensuite toutes ces informations dans une seule image hautement détaillée».

AWARE-2 peut prendre jusqu’à trois clichés par minute (avec une résolution d’un Giga). Pour l’heure la taille de l’appareil et le coût des équipements ne permettent pas d’envisager une diffusion grand public de cette technologie. Mais les scientifiques estiment que d’ici cinq ans avec les progrès de la miniaturisation cela sera sans doute possible.

Sciences et Avenir

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