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Une nouvelle approche pour traiter les métastases du cancer du poumon
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Le cancer du poumon est devenu le plus meurtrier au niveau mondial. En Autriche, environ 4.000 personnes développent ce type de cancer chaque année et le problème est qu'il s'accompagne souvent du développement de métastases cérébrales difficiles à traiter. Jusqu'à présent, les seuls outils thérapeutiques contre ces métastases étaient la chirurgie ou la radiothérapie.
Mais une étude réalisée par le Comprehensive Cancer Center à Vienne et dirigée par Matthias Preusser et Peter Birner, a montré, en collaboration avec l'Université de Heidelberg, que des mutations portant sur le gène gène ALK jouent un rôle clé dans l'apparition des métastases cérébrales des cancers du poumon.
Quand ce gène ALK mute, il provoque une production incontrôlée de cellules tumorales. Et, dans ce cas, le gène ALK fonctionne « en couple » avec un gène partenaire, le gène EML4. "Ces résultats montrent qu'il est envisageable de concevoir une thérapie génétique spécifique ciblant ce gène ALK, pour bloquer la formation de métastases cérébrales issues d'un cancer du poumon", souligne le professeur Preusser, qui est également coordinateur du programme de recherche européen sur les métastases cérébrales.
En 2012, le même centre de recherche viennois a déjà remporté une victoire dans le traitement des lymphomes agressifs de type ALCL impliquant un traitement ciblé sur un gène ALK (NPM-ALK) avec un inhibiteur du PDGFR spécifique.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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