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Le nouveau vaccin anti-pneumocoque confirme son efficacité
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Depuis l'arrivée du vaccin anti-pneumocoque à 7 valences (VPC7), une diminution importante des méningites à pneumocoque a été observée dans tous les pays où la vaccination a été généralisée, particulièrement chez les enfants de moins de 2 ans.
En France, le VPC7 a été introduit en 2002 mais un taux de couverture élevé n’a été obtenu qu’en 2008 (86 %). En 2010, le VPC13 a remplacé le VPC7 avec une injection à 2, 4 et 12 mois, sans rattrapage pour les enfants plus âgés. En 2012, le taux de couverture était supérieur à 92 %.
Afin de mesurer l’impact de ces dispositions, le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique a procédé à une enquête prospective grâce à un réseau actif depuis 12 ans qui inclut 227 services de pédiatrie et 168 laboratoires de microbiologie, sur l’ensemble du territoire français. De 2001 à 2012, parmi 4 808 méningites bactériennes, 1 406 ont été provoquées par un pneumocoque (29,2 %). L’âge médian des enfants était de 1 an (nouveau-né à 15 ans). Après l’introduction du VPC13, de 2009 à 2012, le nombre de cas de méningites à pneumocoque a diminué de 27,4 % et avant 2 ans de 28,2 %.
Pendant la même période, le nombre de cas dus aux 6 souches supplémentaires du VPC13 a baissé de 66,7 % alors que le nombre de ceux lié aux souches non vaccinales est resté stable. Cette étude confirme que le vaccin VPC13 a eu un impact positif certain, particulièrement chez les enfants de moins de deux ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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