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Notre cerveau comprend les mots pendant le sommeil
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Des chercheurs du CNRS et de l’Université de Cambridge en Grande-Bretagne, dirigés par Sid Kouider, ont montré, en analysant l’activité cérébrale d’un groupe de personnes pendant leur sommeil, que le cerveau de celles-ci conservait son aptitude à interpréter des informations verbales, même lorsque les sujet sont profondément endormis…
Dans cette étude, des volontaires ont dû se prêter à un exercice d’identification de mots. Pendant plusieurs heures, une liste de mots leur a été répétée en boucle. Les sujets devaient lever la main gauche s’ils reconnaissaient un animal, la droite s’ils identifiaient un objet. Pendant cette expérience, les sujets étaient reliés à un électroencéphalographe qui mesurait leur activité cérébrale.
Dans un deuxième temps, les chercheurs ont énoncé une autre liste de mots, différente de la première, pendant le sommeil des sujets. Résultat : les mêmes zones du cerveau, associées au mouvement d’une main ou de l’autre, se sont activées. « Leur cerveau est demeuré capable de percevoir les sons de l'environnement, d'extraire la signification des mots et de décider quelle action mener – bouger la main droite ou la main gauche » , relatent les auteurs de l’étude.
Ces travaux montrent que notre cerveau ne dort donc jamais vraiment et expliqueraient pourquoi, pendant notre sommeil, nous sommes sensibles à certains bruits plutôt qu’à d’autres et nous sommes même capables, dans certaines conditions, d’exécuter certains tâches en dormant !
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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