New-York pourrait être inondée tous les 5 ans dès 2030
- Tweeter
-
-
0 avis :
Selon une étude américaine conduite par Andrea J. Garner et Michael E. Mann, la ville de New-York risque de subir des inondations massives tous les cinq ans sous l'effet du changement climatique.
Ces recherches publiées dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS) s'appuient sur le modèle climatique RCP8.5, le plus pessimiste parmi les quatre envisagés qui font référence au sein de la communauté scientifique. D'après l'étude, la fréquence d'une inondation majeure à New-York était d'une fois tous les 500 ans avant la révolution industrielle (avant 1800).
Durant la période de 1970 à 2005, le laps de temps moyen entre deux événements climatiques de ce type est passé à vingt-cinq ans, toujours selon les données de l'étude. Pour la période allant de 2030 à 2045, les auteurs prévoient que la fréquence tombe à cinq ans, en intégrant l'hypothèse d'une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
L'événement climatique correspondrait à une élévation de 2,25 mètres du niveau de la mer, selon le modèle retenu par les chercheurs, dont le premier auteur est Andra Garner, actuellement en poste à l'Université de Rutgers (nord-est des Etats-Unis), au département des sciences des côtes et des mers.
Par comparaison, l'élévation consécutive à l'ouragan Sandy, qui a frappé New-York en 2012, a été de 2,8 mètres. Sandy a causé la mort de plus de 40 personnes à New-York et 147 au total, mais aussi coûté environ 42 milliards de dollars à l'Etat de New-York.
L'étude indique qu'en retenant le même scénario pessimiste et en intégrant la fonte partielle de l'Antarctique, l'élévation standard de 2,25 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer deviendrait permanente à partir de 2280.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Réduire de 80 % les émissions de CO2 liées au ciment...
Sous la direction de Karen Scrivener, responsable du Laboratoire des matériaux de construction de l'EPFL à la Faculté des sciences et techniques de l'ingénieur, une équipe de chercheurs s'est ...
Gestion de l’eau : une technologie innovante pour optimiser le traitement des eaux usées
L’INSA et l’IMT ont développé une solution globale pour piloter et diagnostiquer en temps réel le fonctionnement biologique d’une station d’épuration d’eaux usées. Cette solution composée d’un ...
Groenland : ces virus géants aideraient à limiter la fonte des glaces !
La glace arctique diminue à hauteur de 13 % chaque décennie depuis 40 ans. Mais cela pourrait probablement être pire, si des virus ne protégeaient pas un tant soit peu sa surface. Du moins, c'est la ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 496
- Publié dans : Climat
- Partager :