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Nao, le petit robot parisien qui conquiert le monde

Ne vous fiez pas à ses mensurations. Certes, Nao ne dépasse pas les 58 centimètres et ne pèse pas lourd (5 kilos). Mais ce robot est une révolution : il parle, écoute, sent votre présence, communique avec vous. Deux ans après sa commercialisation, et plus de mille exemplaires écoulés dans près de 300 universités dans le monde, il est devenu un emblème français de la “robotique humanoïde” : l'indispensable compagnon du futur, déjà expérimenté auprès des enfants autistes ou des enseignants de collège.

Derrière Nao, il y a Aldebaran Robotics : une entreprise implantée à Paris qui compte une centaine de salariés, dix fois plus qu'à son lancement, en 2005. “A l'heure actuelle, 40 % de ses salariés sont des ingénieurs, indique le porte-parole, Matthew Stroud. L'objectif est de développer les services commerciaux et le marketing. L'entreprise prévoit d'embaucher entre 20 et 40 % de salariés en plus en 2011”. Un développement accéléré qu'elle doit à son statut de jeune entreprise innovante, un dispositif d'allégement d'impôts et de charges remis en cause aujourd'hui par le projet de loi de finances.

L'enjeu est de taille. Les “robots à tout faire” fleurissent déjà en Asie au rythme du vieillissement de la population (en Corée du Sud, chaque foyer aura son robot domestique d'ici à 2013).

L'entreprise francilienne, qui a ouvert en octobre des bureaux à Shanghai et Boston, planche sur un nouveau prototype, Roméo, plus grand (1,40 mètre) et plus fort (il pourra soulever une personne ou pousser un fauteuil roulant), qui verra le jour en 2011 dans le cadre de Cap robotique, un programme cofinancé par la Région. Roméo préparera la voie de la commercialisation grand public, “entre 2012 et 2015, selon Matthew Stroud, et à un prix abordable”.

Metro

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