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Des modules qu’on peut avaler pour mieux soigner
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Des chercheurs de l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh en Pennsylvanie travaillent sur la mise au point de micro dispositifs électroniques que le patient peut ingérer et intégrant leurs sources d'énergie et leur système de communication pour transmettre les informations recueillies dans le corps du malade.
"L'idée de base est de faire avaler par le patient une grosse pilule qui contient tout un système d'analyse biologique et de transmission de l'information", souligne Christopher Bettinger, qui dirige ce projet. Ces recherches sont à rapprocher de celles menées par les scientifiques de l'Université de l'Illinois, qui travaillent quant à eux sur des dispositifs électroniques conçus et programmés pour se dissoudre dans le corps humain, une fois qu'ils auront rempli leurs fonctions.
L'équipe de Christopher Bettinger travaille sur des composants en polymères flexibles et biocompatibles et sur une cellule électrochimique intégrée dans des capsules ingérables par le patient. Une fois avalé, le dispositif évolue dans l'estomac puis l'intestin et peut alors capter et transmettre une multitude de données biologiques aux médecins.
La récupération de ces microcapsules s'effectue par les voies naturelles, sans aucune gêne pour le patient. Ces modules d'exploration pourraient également permettre de délivrer de manière très précise des molécules thérapeutiques.
Christopher Bettinger est persuadé que, d'ici quelques années, ce type de module sera devenu un moyen d'exploration courant pour établir un diagnostic précis et pourra également réduire le nombre d'interventions chirurgicales et permettre des traitements moins agressifs et plus confortables pour le malade.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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