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Les mini-capsules d’Urbanloop devraient transporter des passagers en 2026 à Nancy
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Urbanloop, ce transport innovant encore au stade expérimental, est voué à transporter des passagers dans le Grand Nancy entre Maxéville et la future cité judiciaire, à l’horizon 2026. Le futur réseau de transport du Grand Nancy engloberait, en 2026, une ligne assurée par Urbanloop, ce mode de transport innovant issu du travail d’étudiants ingénieurs en 2017.
Né projet universitaire, puis devenu une société par actions simplifiées (au sein de laquelle l’Université de Lorraine reste présente), ce mode de transport en gestation entre donc bel et bien dans les plans de la Métropole, qui a annoncé la future ligne lors du conseil métropolitain du 25 novembre dernier consacré au plan des mobilités. Concrètement, ces petites capsules sur rails, mues à l’électricité et régies via l’intelligence artificielle, sont prévues entre la partie nord de Maxéville et la future cité judiciaire, laquelle doit voir le jour sur la friche du quartier Alstom, soit 3 km d’un circuit inséré sur le tracé d’une ancienne voie de chemin de fer.
Dans l’idée, les usagers, notamment les automobilistes arrivant de l’A31, emprunteraient Urbanloop à partir d’un parking-relais à Maxéville (encore à construire) pour rallier directement Nancy. Comme espéré : vite fait bien fait.
« À cet endroit, le site est parfaitement adapté, la place est là pour concevoir ce transport individualisé peu encombrant, qui laissera aussi de l’espace aux cyclistes et aux piétons », résume Jean-Philippe Mangeot, directeur du projet. Vu la configuration du lieu, Urbanloop sera sans correspondance entre Maxéville et la cité judiciaire. « Il y aura trois courts passages en sous-niveau, en roulant sous la chaussée via des micro-tunnels. Ainsi, on ne coupera pas la circulation automobile aux intersections route/ligne ». Le tout fonctionnera à l’électricité, sans nuisance sonore, en prime.
« Selon les essais à 50 km/h, nous sommes à 63 décibels, c’est du niveau d’une conversation ou d’une imprimante… ». Prometteuse sur le papier, cette ligne du Grand Nancy pourrait donc succéder à celle programmée mi-2024 sur le Grand Paris, à l’occasion Jeux olympiques. Avant les premiers travaux à Maxéville et Nancy prévus en 2025, tout va s’enchaîner pour Urbanloop SAS, désormais portée par d’importants fonds privés (dont plus d’1M€ récemment, du réseau d’investisseurs Yeast).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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