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Un médicament fait vivre des vers 50 % plus longtemps

C'est une première dans l'histoire de la médecine : des chercheurs américains de l'Institut Buck, sont parvenus à doubler la durée de vie normale du ver nématode en lui faisant ingérer deux substances anti-oxydantes. Corrélativement des vers modifiés génétiquement pour vivre moins longtemps ont eu une vie d'une durée normale grâce aux médicaments. On est encore loin du traitement applicable à l'homme, mais ces recherches font progresser notre compréhension du vieillissement. Cette découverte conforte la théorie des radicaux libres comme facteur déterminant du vieillissement. On sait depuis longtemps que les mitochondries, ces usines intra-cellulaires qui fabriquent de l'énergie en brûlant de l'oxygène, produisent des composés oxygénés qui réagissent facilement avec d'autres substances : ce sont les radicaux libres. Ceux-ci ne sont pas complètement éliminés par les défenses naturelles de notre organisme. Ils finissent donc par s'accumuler et détruisent progressivement les mitochondries en privant nos cellules d'énergie, ce qui provoque leur vieillissement. Plusieurs substances, comme la vitamines E, sont connues pour leurs propriétés anti-oxydantes limitées. Les médicaments utilisés lors de l'expérience menée par Simon Melov, du Buck Center for Research in Ageing, aux États-Unis, sont beaucoup plus puissants. Ils agissent comme des enzymes naturellement présentes dans le corps, qui convertissent les radicaux libres en eau, puis reprennent leur forme originale pour s'attaquer à des nouveaux radicaux indésirables. Le processus se poursuit tant que l'enzyme demeure dans l'organisme. Dans la mesure où le ver C.elegans a environ 40 % de gènes en commun avec l'homme on peut espérer que ce type de traitement est applicable à l'homme.

Brève rédigée par @RT Flash

New Scientist :

http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns225425

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