Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Maladie de Parkinson : une nouvelle thérapie utilise des cellules de l'oeil
- Tweeter
-
-
0 avis :
La transplantation de cellules de la rétine dans le cerveau de personnes atteintes de la maladie de Parkinson a permis d'améliorer les symptômes de cette affection neuro-dégénérative. L'objectif de cette thérapie est de fournir au cerveau un apport constant de dopamine, le neurotransmetteur nécessaire au contrôle des mouvements qui fait défaut aux parkinsoniens. Les traitements actuels sont justement à base de L-dopa, le précurseur de la dopamine. Cependant, au bout de quelques années, les doses doivent être augmentées pour rester efficaces, ce qui provoque des dyskinésies chez les patients, des mouvements brusques et incontrôlés.
Certaines cellules de l'oeil produisent naturellement la L-dopa. Il s'agit des cellules épithéliales pigmentées de la rétine. L'équipe de Natividad Stover, de l'université de l'Alabama (Birmingham, USA), a injecté à six patients atteints d'un stade avancé de la maladie de Parkinson des cellules de la rétine prélevées sur des donneurs post-mortem. Deux ans après l'opération, les chercheurs n'ont observé aucun rejet de la transplantation. Ils notent une amélioration de la coordination des mouvements et un recul de la dyskinésie.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
La stimulation électrique cérébrale confirme ses potentialités pour restaurer la mémoire
Des chercheurs de la Wake Forest University (Caroline-du-Nord) ont mis au point un dispositif capable de restaurer, en partie, la mémoire des patients atteints de lésions dans le cerveau. Il s’agit ...
Comment les bébés voient le monde
Les humains donnent un sens au monde en organisant les objets en catégories. Quand et comment ce processus commence-t-il ? En étudiant le regard d’une centaine de nourrissons, des scientifiques de ...
Détecter plus tôt la schizophrénie et la bipolarité pour améliorer la prise en charge
Selon une vaste étude réalisée par des chercheurs de l’University College de Dublin en Irlande, il serait possible de détecter bien plus tôt les sujets à risque de schizophrénie ou de troubles ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 136
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :