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Du lithium dans l'eau du robinet pour prévenir la démence ?
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Une étude réalisée au Danemark sur 73 731 patients atteints de démence (et sur un groupe-témoin de 73 653 personnes) a évalué l’incidence d’un facteur d’environnement, en l’occurrence le taux de lithium dans l’eau de boisson, sur le risque de démence sénile. Les auteurs ont rapproché « le taux moyen de lithium dans l’eau depuis 1986 » avec les données disponibles sur le diagnostic de démence porté en milieu hospitalier pendant une quarantaine d’années (entre les années 1970 et 2013 incluses). Observant « une association non linéaire » entre l’exposition au lithium dans l’eau de boisson et le risque de démence, les auteurs constatent une « différence statistiquement significative » entre les patients ayant un diagnostic de démence.
Comparativement aux sujets exposés à un taux de lithium de 2 à 5 μg/litre, l’incidence de la démence diminue chez ceux exposés à une concentration supérieure à 15 μg/litre. Au contraire, cette incidence de la démence augmente quand l’exposition au lithium se situe entre 5 et 10 μg/litre. Des résultats similaires sont constatés pour le risque de maladie d’Alzheimer et celui de démence vasculaire.
Même si les auteurs précisent qu’on ne peut pas exclure l’existence de facteurs confondants, liés au lieu de résidence (autres critères alimentaires, écologiques, génétiques...), et si les effets éventuels d’une exposition plus élevée au lithium sur le rein ou d’autres organes devraient aussi être envisagés, cette étude suggère l’une des rares voies possibles pour réduire l’incidence de la démence : augmenter l’exposition à long terme au lithium dans l’eau potable ?
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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