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Une langue au goût infaillible
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Il suffit de lui verser à boire. Constituée d'un plateau circulaire garni de verres relié à un ordinateur, la langue électronique s'offre alors une dégustation. Dans chaque verre, son bras robotisé trempe ses capteurs, qui réalisent une " empreinte digitale " de l'échantillon. Celle-ci est ensuite interprétée par des logiciels d'intelligence artificielle qui émettent un verdict s'affichant sur un écran. Par exemple : ce jus de fruits n'est pas frais, cette bière est trop amère, ou ce sirop manque de sucre... Puis le bras se soulève, rince ses capteurs dans une solution spéciale comme on se rincerait la bouche et passe au verre suivant. Grâce à l'innovation de la société toulousaine Alpha MOS (Multi Organoleptic Systems), déjà spécialiste de la numérisation de l'odorat, une boisson fabriquée dans les usines du même groupe aura toujours le même goût. La mise au point de cette langue électronique n'allait pourtant pas de soi : " La principale difficulté a été de créer des capteurs qui puissent reproduire notre sensibilité humaine à l'amertume et au sucré, explique Jean-Christophe Mifsud, PDG de la société. Car ces deux goûts sont extrêmement subjectifs, aussi bien en qualité qu'en quantité : rajoutez plus de caféine ou de quinine dans un soda, l'amertume sera plus forte, mais cette intensité ne sera pas mesurée de la même façon d'un individu à l'autre. " C'est donc l'homme qui va devoir apprendre à la machine comment distinguer un bon d'un mauvais goût. Tel un nouveau-né dont le goût doit être éduqué, la langue artificielle doit enregistrer les caractéristiques du liquide à analyser. Reste, maintenant, à inventer la bouche électronique pour tester les nourritures solides. Elle devra être dotée de petits marteaux pour broyer les aliments et émettre de la salive artificielle pour libérer les arômes. Pleine de bon sens, Alpha MOS y travaille déjà.
Le Point : http://www.lepoint.fr/data/PNT1440/4004903P.html
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