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Labo-sur-puce détecteur de virus
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Une équipe de chercheurs de l'Université de Twente, aux Pays-Bas, a annoncé le développement d'un laboratoire-sur-puce voué à détecter en quelques minutes des concentrations spécifiques de virus contenues dans un liquide corporel.
Les chercheurs expliquent que la puce électronique, conçue en version jetable, permettrait des examens de contaminations rapides aux frontières et dans les aéroports. Elle fonctionnerait d'ores et déjà pour la détection du virus herpes simplex et pourrait prochainement déceler les virus de la grippe aviaire chez les animaux et du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) chez l'homme.
Le détecteur, indiquent ses développeurs, repose sur le principe de l'interféromètre de Young. Un faisceau laser est divisé sur la puce en quatre canaux parallèles. La lumière laser rayonne à travers ces canaux remplis de sang ou de salive. Les rayons d'émission de ces quatre canaux montrent une interférence. Lorsqu'un de ces canaux est enduit d'anticorps, la lumière émise est déphasée, ce qui implique un changement dans la figure d'interférence. Si ces anticorps s'attachent à un virus, la figure d'interférence montre des franges plus fines. Enfin, la figure d'interférence est enregistrée par une caméra spécifique, une puce CCD (Charge Coupled Device).
Dès que la correspondance entre la concentration de virus et la figure d'interférence est connue, le détecteur peut être utilisé pour déterminer la concentration. La puce électronique devrait permettre de détecter trois virus à la fois, le quatrième canal de lumière étant utilisé comme référence.
La société néerlandaise PaRaDocs développe présentement un prototype commercial, lequel devrait arriver sur le marché d'ici deux ans.
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- Publié dans : Médecine
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