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L'œil artificiel prend vie
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Des scientifiques américains du MIT ont réussi à produire des muscles artificiels inspirés de l’œil humain. Ils combinent cellules musculaires réelles et impression 3D pour doter les robots d’une nouvelle agilité. Leur rêve prend forme ! Cette technologie rendra les machines plus efficaces pour des missions ardues comme l’exploration ou le sauvetage. Le MIT a développé une méthode appelée estampage pour fabriquer ces muscles artificiels. Les chercheurs utilisent une simple imprimante 3D pour créer un tampon réutilisable avec des rainures de 10 micromètres de large. Ces fines lignes sont remplies de cellules musculaires humaines et de souris, modifiées génétiquement pour réagir à la lumière bleue. Ritu Raman, co-auteur de l’étude publiée dans Biomaterials Science, déclare verbatim : « Dans ce travail, nous voulions montrer que nous pouvons utiliser cette approche de timbre pour créer un robot qui peut faire des choses que les robots musculaires précédents ne peuvent pas faire ».
Le tampon est ensuite pressé dans un hydrogel, un matériau souple et aqueux qui sert de matrice pour les cellules réelles. En 24 heures, ces cellules se développent en fibres musculaires imitant l’iris humain. Chaque fibre suit les motifs concentriques et radiaux gravés dans le tampon. Cette structure atteint une taille de 2 millimètres, comparable à un véritable iris. Cet œil artificiel se contracte dans plusieurs directions grâce à des impulsions lumineuses précises. Le MIT l’a mis à l’épreuve sur une réplique d’iris de 2 millimètres de diamètre. Ses mouvements calquent ceux de l’iris humain, avec des contractions à la fois radiales et circulaires. Ces robots, dotés de cet œil artificiel, pourraient explorer les profondeurs marines ou se faufiler dans des sauvetages délicats.
Fort de ce succès, le MIT planifie des tests avec d’autres cellules d’ici 2026, comme des neurones et des cellules cardiaques. L’objectif garde la même optique, façonner des muscles plus complexes pour améliorer les capacités des robots. Le projet décroche même le soutien financier du Bureau de la recherche navale des États-Unis et de la National Science Foundation. Les ingénieurs espèrent une révolution de la robotique douce d’ici 2030.
MIT : https://news.mit
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